Didier Lallement à la préfecture de Paris : un préfet de police déterminé à lutter contre la criminalité

Didier Lallement est le préfet de police de Paris. Il a été nommé par décret du Président de la République Emmanuel Macron, en date du 6 juillet 2017. Il succède à Michel Delpuech qui a été nommé préfet de la région d'Ile-de-France et préfet de Paris.

Didier Lallement, l’homme de l’intérieur

Il a pris ses fonctions à la tête du préfet de police de Paris après plusieurs semaines d’une crise sociale marquée par les manifestations contre la réforme des retraites. Didier Lallement est un homme de terrain, qui a eu une longue carrière au sein de la police nationale.

Il a commencé sa carrière à Toulouse en tant que commissaire principal avant d’exercer ses premières responsabilités au sein du GIGN et au RAID. En 2004, il prend la direction du SRPJ de Versailles avant d’être nommé directeur central adjoint chargé des Renseignements généraux puis chef du Service central de lutte antiterroriste (SCAT). Didier Lallement intègre alors le cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy et devient son conseiller technique sur les questions liées à la criminalité organisée et aux grandes opérations policières (GIPN, RAID, BRI). En 2012, il devient directeur-adjoint du cabinet du ministre Manuel Valls (Intérieur) avant d’être nommé secrétaire générale adjoint pour les affaires régionales et interministérielles au ministère de l’Intérieur en 2014.

Il prend ensuite le poste d’inspecteur général hors classe des services actifs placés sous son autorité jusqu’en 2016, année où il est envoyé aux États-Unis pour suivre les opérations conjointes menés par la France et les États-Unis face aux groupuscules terroristes. De retour en métropole depuis quelques mois, ce passionné d’histoire politique revient à Paris pour devenir le préfet de police.

Didier Lallement : un préfet de police atypique

Didier Lallement est un préfet de police atypique, qui a su s’imposer dans un milieu réputé difficile.

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Il est à la tête du Service de la circulation routière et de l’espace public (SCPE) depuis le 1er octobre 2016. Nommé préfet de police par décret du 8 avril 2014, il arrive en plein hiver dans une capitale où les températures peuvent descendre jusqu’à -7°C. Didier Lallement n’a pas froid aux yeux ! Il n’hésite pas à se rendre sur le terrain pour observer les situations et comprendre au mieux la vie des parisiens.

Il prend alors des mesures importantes pour améliorer le quotidien des citoyens. C’est un homme qui sait écouter et faire preuve d’empathie, ce qui lui permet d’avoir une grande influence sur son entourage professionnel. Si vous êtes intéressés par cette personnalité hors norme, consultez cet article !

Didier Lallement, un préfet de police pas comme les autres

Didier Lallement est né en 1961 à Paris dans le 5ème arrondissement. Il est un préfet de police depuis 2014. C’est lui qui dirige la police parisienne et il a notamment pour mission d’assurer la sécurité des parisiens et le maintien de l’ordre public. Didier Lallement a fait l’essentiel de sa carrière au sein du ministère de l’Intérieur, d’abord comme commandant de police à Châteauroux puis comme directeur départemental du renseignement intérieur (DRI) des Yvelines.

Il devient ensuite secrétaire général adjoint du ministère de l’Intérieur en charge de la sécurité publique, avant d’être nommé directeur central du renseignement intérieur (DCRI) à Paris en 2008. En 2009, il est chargé par Brice Hortefeux, alors ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, des relations avec les cultes et les associations proches des milieux islamiques radicales . Didier Lallement est promu en 2011 préfet hors classe. Puis, le 17 mai 2012 , Didier Lallement devient directeur général délégué à la Sûreté nationale au ministère français de l’Intérieur où il succède à Fradick Giffard qui dirigeait cette direction depuis 2010.

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Didier Lallement, un préfet de police atypique et contesté

Didier Lallement est un préfet de police atypique. Il a fait l’objet de vives critiques ces dernières semaines, notamment à cause de ses méthodes.

Il est le premier préfet de police nommé par Emmanuel Macron et qui plus est, issu de la société civile. Didier Lallement arrive donc dans une période difficile pour les forces de l’ordre, qui ont déjà subi des réductions budgétaires importantes. Surtout, il prend la direction d’un service en pleine transformation : les services centraux du ministère de l’Intérieur travaillent sur le projet « Police-Nation » afin d’adapter leurs missions aux attentes des citoyens et des élus locaux. Toutefois, ce projet suscite également des inquiétudes quant à sa finalité et au respect des droits fondamentaux des personnes placés sous son autorité.

Les critiques entendues contre Didier Lallement proviennent principalement du syndicat Alliance qui dénonce une perte d’autonomie des policiers et un manque flagrant d’anticipation face aux violences urbaines. Dans un rapport publiée en juillet 2018, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pointait également «les difficultés» rencontrées par les policiers depuis quelques année pour faire face aux violences urbaines et à la menace terroriste.

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